2021 Les playlists éditorialisées

Décembre 2021 : Du binaire dans l’air

27 July 2022
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Décembre 2021— Du binaire dans l’air

Illustration réalisée par Thomas de la Pinta


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« L’année 2021 nous inspire d’associer le 10 de décembre au « 1 » et au « 0 » d’une matrice numérique qui régit nos vies quotidiennes plus que jamais. Au cœur de nos outils, des lignes de « 1 » et de « 0 » qui dialoguent à l’infini en une succession de requêtes ayant pour réponse d’autres lignes de « 1 » et de « 0 », à l’infini et au-delà. Structurant peu à peu ce langage appelé binaire qui répond si bien à notre envie de nous simplifier la vie. Quelle savoureuse simplicité tirée d’autant de complexité !

Le binaire nous sauve de la tentation du doute tellement inutile au sein d’une civilisation habituée à la recherche d’efficience et de pragmatisme ; oui-non ; ouvert- fermé ; jour-nuit ; chaud-froid ; passepasse pas ; bien-mal ; moral-immoral ; objectivité-subjectivité ; homo-hétéro ; pauvre-riche ; viemort ; gentils-méchants … la magie du binaire qui définit dans l’opposition ce qui semble cohabiter, nos échecs qui construisent nos réussites, nos émotions qui nourrissent notre raison, nos colères qui nous apaisent, nos sécurités au service de la jouissance de nos libertés et cetera …

La musique pop’ elle aussi s’abreuve majoritairement des rythmiques binaires, rendant exceptionnelles les chansons populaires à trois temps ou autre mesure.

Dans ce festin de simplicité, l’hésitation et le doute nous appellent. Comment résister à la tentation de la nuance qui nous semble en disgrâce en ces temps mouvementés ? Nuance qui réconcilie si bien le jour avec la nuit dans ces interstices de l’aurore et du crépuscule que nous aimons tant observer ; nuance qui nous suggère avec pertinence que la mort est colocataire de la vie, que l’appréciation du chaud et du froid est variable de la multiplicité de nos perceptions, que les représentations de bien ou de mal résultent de ce qui vient heurter l’infinie variété de nos sensibilités.

Ainsi célébrons-nous cette fin d’année à la gloire du 1 et du 0 de décembre, tiré du latin decem (« dix »), ADN d’un langage que nous aimons souvent autant qu’il nous fait souffrir parfois, avec cette nouvelle playlist mensuelle intitulée « Du binaire dans l’air ». »

2021 Les playlists éditorialisées

Novembre 2021 : Qui du 9 ou de la Poule ?

27 July 2022
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Novembre 2021 — Qui du 9 ou de la poule ?

Illustration réalisée par Atelier Gÿo


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De par son nom, Novembre se trouve associé au « neuf ».

Chez les égyptiens, il existe neuf dieux et divinités majeures ; chez les grecs, il existe neuf Muses ; dans la mythologie nordique, il existe neuf mondes ; dans la culture chinoise, le chiffre neuf est très bien considéré parce qu’il sonne comme le mot « durable », raison pour laquelle la Cité interdite compte 9 999 pièces ; rappelons-nous nos neuf planètes du système solaire ou les neuf mois de gestation pour accoucher d’un humain tout neuf.

L’année passée, novembre accueillait notre première playlist thématique intitulée « Armistice en joie et mort » et nous découvrons aussi que chez les Bassas du Cameroun, 9 est le chiffre sacré par excellence qui relie la vie et la mort.

C’est ainsi que la symbolique du mois novembre nous rapproche de la mort. Pour autant ce mois semble moins mettre une fin à ce qui lui précède qu’il ne le transforme et nous invite à questionner l’idée de renouveau avec celle de l’origine. Qu’est-ce qui définit l’idée de neuf en dehors du périmètre de ce qui n’a pas encore servi ? La définition de ce qui est neuf tient-elle exclusivement dans l’opposition à ce qui aurait déjà servi ?

Karl Popper dans « Conjectures et réfutations. La croissance du savoir scientifique » exprime avec la force de l’évidence comment l’idée de changement suggère une permanence :

« On peut dire qu’une feuille d’arbre verte change lorsqu’elle devient brune, mais on n’affirme pas
qu’une feuille verte change si on lui substitue une feuille brune. Le devenir présente cette
caractéristique essentielle que la chose soumise au changement conserve son identité à travers ce
changement. Et cependant, elle doit devenir autre : de verte qu’elle était, elle devient brune,
d’humide, elle devient sèche ; elle était chaude, la voici froide. »

Novembre nous invite à faire peau neuve et inspire le titre fantasque de notre playlist mensuelle « Qui du neuf ou de la poule ? ».

2021 Les playlists éditorialisées

Octobre 2021 : Du binaire dans l’air

27 July 2022
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Octobre 2021 — L’infini grand 8 d’octobre

Illustration réalisée par Héloïse Démont


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Octobre hérite le nom de son rang dans l’ancien calendrier romain, le huitième, lorsque l’année débute en Mars, devenu dixième au fil des réformes romaines. À 90° près, le chiffre 8 est aussi le symbole mathématique de l’infini.

Il y a 2500 ans, les phusikoïs, ces penseurs qui s’intéressent à la nature, ont l’instinct du caractère infini de ce qui nous fait apparaitre. Alors que Thalès voit en l’eau le principe originel, la substance de toute chose. Pour Anaximandre, c’est l’apeiron, signifiant filmora 9 « illimité, indéfini, indéterminé » en grec ancien, qui est le principe et l’élément de tout ce qui existe.

L’infini comme point de départ voit naitre notre amour de nous représenter le « fini » qui contribue tant à notre indispensable sentiment « d’avancer ». Notre nature infinie cohabite donc avec notre éducation pour finir notre assiette, notre envie de finir un livre, notre espoir pour finir la guerre, notre désir de finir une activité, notre peur de finir nos vies, notre soif de finir la lutte contre la pandémie… Peu importe l’illusion, qu’il est agréable de se dire que « c’est fini ». ff-advance.ff.garena.com ob31 La fin n’est pas pour autant dénuée de nostalgie lorsqu’octobre s’accompagne des richesses contrastées de l’automne qui nous soufflent la « fin » de l’été.

[…] Dans notre monde, tout nait, ne cesse de se transformer, et meurt. Ce qui est maintenant peut ne plus être dans quelques instants. Moi-même je ne suis plus le même qu’il y a une minute, et serai bientôt autre. Mais comment comprendre que je puisse être à la fois identique et changeant, le même et un autre, sans qu’on puisse distinguer en moi ce qui demeure de ce qui passe ?minecraft 1.17 apk […] Etienne Klein, « Le facteur temps ne sonne jamais deux fois ».

Errements et liens hasardeux inspirent la thématique de notre playlist mensuelle intitulée « L’infini grand 8 d’octobre ».

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Septembre 2021 : Septembre, mysthicisme et rationalité du 7

27 July 2022
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Septembre 2021 — Septembre, mysthicisme et rationalité du 7

Illustration réalisée par Lisa Bretel


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Septembre 2021 célèbre un an de « playlists » dans lesquelles l’équipe PYPO met amour, curiosité, poésie, diversité, humour, philosophie et une multitude d’univers dont le seul commun pourrait-être l’apparente inutilité à partager la diversité de nos sensibilités.
À l’époque du calendrier romuléen, l’année débute en mars et fait de septembre le 7e mois de l’année, dont le rang définit le nom. Septembre est ainsi associé au chiffre sept dont on observe la force historique à influencer notre perception; 7 jours de la semaine; 7 couleurs de l’arc en ciel; 7 merveilles du monde; 7 sens; 7 branches de la Menorah; 7 samouraïs; 7 péchés capitaux; 7 chakras principaux; 7 astres et métaux associés; 7 principes de base du bushidō (code moral des guerriers
japonais); 7 différences; 7 familles; tourner 7 fois la langue dans sa bouche …
Sept est aussi défini par Freud comme « l’âge de raison » ; la raison, elle-même appréciée comme la faculté modératrice de nos pulsions instinctives par la considération d’un ensemble de principes et de manières de penser qui permettrait de « bien agir et de bien juger ». Cela nous renvoie à l’idée de nous « civiliser »; est-ce un hasard qui a fait de septembre le mois de la rentrée pour bon nombre d’écoliers ?
C’est en l’honneur de ce sept initiatique que nous partageons ces vers qui résonnent particulièrement cette année, extraits du poème « Le chiffre sept » de Jean Cocteau (1952) :
« […] Les yeux de ma jeunesse ont cru, monde, à tes charmes
Qui se vengent sur nous de ce que tu promets […] ».

C’est ainsi que la dimension symbolique du sept vient boucler une première année d’initiation collective à mettre en commun nos différences dont la nouvelle sélection mensuelle s’intitule : « Septembre, mysticisme et rationalité du sept ». »

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Août 2021 : Addictions, contradictions

27 July 2022
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Août 2021 — Addictions, contradictions

Illustration réalisée par Claire Astigarraga

« Août tient son nom du règne d’Auguste, fils adoptif posthume de Jules César son grand-oncle. Avec lui débute une période de stabilité pour Rome ouvrant la voie à cette observation du poète Juvenal, « Panem » et « circenses », « du pain et des jeux ». Il dénonce à travers cette expression la distribution de pain et l’organisation des jeux du cirque par les empereurs romains dans le but de s’attirer la bienveillance de l’opinion. Cette association interroge le commun entre le pain avec lequel
nous apprenons à ne pas jouer et le jeu qui semble tout aussi bien nous alimenter.

Dans la cité romaine, la très fameuse course de chars fait la célébrité des auriges (conducteurs de chars) les plus chanceux dont la participation au jeu n’a rien d’un divertissement. D’un côté, cette discipline-spectacle entretient l’espoir d’un affranchissement pour les esclaves et les familles pauvres dont sont issus les participants ; de l’autre, elle nourrit la cohésion des citoyens à travers un amusement des plus fascinants. Un même espace, un même instant, accommodent le pain du joueur, le jeu du spectateur et la légitimité du pouvoir en place. Toute ressemblance avec des situations existantes ne saurait être que fortuite.

Professionnels du spectacle, nous constatons bien que nos efforts concilient eux aussi notre jeu et notre pain, faisant de nous le plus souvent de bons copains. C’est en ces diverses et délicieuses compagnies que nous savourons d’étranges discussions dont nous tirons l’auguste nom de notre mensuelle playlist, « Addictions, contradictions ». »

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Juillet 2021 : Grandeur à notre petitesse

27 July 2022
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Juillet 2021 — Grandeur à notre petitesse

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Illustration réalisée par Sarah Nyangué


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« Le nom de juillet est historiquement associé à la réforme du calendrier julien avec la volonté d’inscrire dans l’histoire la grandeur du célèbre Caius Lulius Caesar, ainsi, « Quintilis » devient « Lulius », mois de naissance de Jules César.

Juillet d’aujourd’hui s’accompagne de l’habitude étrange de questionner la dimension de ce que nous vivons, le nombre de personnes selon l’événement, l’espace recommandé, la distance d’un déplacement selon la facilité avec laquelle il est autorisé, la durée, la qualité, les modalités de jouissance de nos libertés.

Depuis plus d’un an sevré de festivités à plus ou moins grande échelle, nous voilà invités à contrôler la qualité des personnes supposées être autorisées à minecraft lmhmodparticiper à nos propositions culturelles. De notre côté, après avoir écouté la diversité de nos sensibilités, nous ne nous imaginons pas refuser l’accès selon l’appréciation de ce critère. À prendre le temps d’y réfléchir, les vaccinés n’ont-ils pas de bonnes raisons d’être rassurés ? Les non vaccinés, qui en font le choix, n’expriment-ils tacitement pas qu’ils acceptent ce risque ?

Au Moyen-âge, en vieux français, juillet se dit « juignet », un affectueux diminutif signifiant le petit mois de juin. Joyeuse nuance portée à la grandeur de César précédemment évoquée dont nous connaissons le triste sort d’avoir été poignardé par un peuple crack office 2019en soif de héros, qui, l’ayant nommé dictateur à vie, annonçait sa fin victime d’en être devenu le bourreau.

L’entremêlement hasardeux de nos pensées encore fraiches inspire le titre notre playlist mensuelle intitulée « Grandeur à notre petitesse ». »

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Juin 2021 : Monnaie de fourmis, plaisir de cigales

27 July 2022
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Illustration réalisée par Cécile Aurégan

« Depuis l’époque romaine, passés nos petites querelles de mars, notre besoin d’ouverture en avril et nos appétits festifs en mai; le mois de juin honore la déesse Junon qui se voit attribuer l’invention de la monnaie.

Aujourd’hui balloté entre vacances et examens, juin entretient son habitude à lancer les comptes; le compte du correcteur dont l’appréciation devient un classement, le compte des jours qui nous séparent des joyeusetés estivales, le compte de dépenses des vacances familiales, le compte d’épargne des plus chanceux de cette pandémie mondiale, le compte d’une année qui s’écoule, qu’on imagine bientôt plus proche d’une fin que d’un début, le compte des kilos à perdre face au compte des apéritifs à partager, le compte des six personnes à ne pas dépasser pour nous rassembler en terrasse des cafés, le compte de comment tous assumer le « quoiqu’il coûte » de certains, le compte des intérêts dûs aux intéressés.

Notons qu’après juin, les romains choisissent de nommer les mois par ordre chronologique, ainsi Quintilis (cinquième) est le nom donné à juillet avant qu’il rende hommage au mois de naissance de Jules César. Dans nos cités de fourmis bercées par le chant des cigales résonne un extrait de cette fable affranchie de morale.

« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’Oût, foi d’animal,
Intérêt et principal. »
Extrait de « La Cigale et la Fourmi », Jean de la Fontaine

C’est ainsi que la monnaie de juin puise dans nos activités de fourmis la force des promesses d’étés à chanter et d’automnes à danser, inspirant le tire de notre playlist mensuelle, « Monnaie de fourmis, plaisir de cigales ». »

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Mai 2021 : Mai, habitude et excès

27 July 2022
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Mai 2021— Mai, habitudes et excès

Illustration réalisée par Océane Lhoste

« À l’époque romaine, Maia, déesse de la fertilité et mère d’Hermès, donne son nom à mai, le mois des fêtes en l’honneur de la végétation, des fleurs, des sources et de l’eau, devenu plus récemment le mois de « ce qui nous plait ». Et l’observation de la gestion de ces richesses naturelles questionne l’ambivalence des liens historiques que nous entretenons à « ce qui nous plait ».

Il apparait que la pandémie mondiale ravive des saveurs cachées dans nos habitudes et rappelle notre capacité à vivre dans l’insouciance de ce dont nous jouissons.
Les vivants étant habitués à l’être, nous comprenons l’impermanence de notre enthousiasme à la simple idée d’être en vie.

Aussi, nous constatons que nous créons nos habitudes avec ce qui nous plait. Que nos habitudes diminuent la perception consciente de ce qui nous plait. Que ce qui nous plait devient une habitude dont nous oublions qu’elle nous plait. Que l’habitude en elle-même ne nous plait plus. Ou encore que s’être habitué à ce qui nous plait, fait que ce qui nous plait, ne nous plait plus… Le plaisir est-il une poule dont l’habitude est l’oeuf ?

Ajoutant à cela que notre appétit pour l’excès illustre aussi l’ambivalence de notre rapport au plaisir, ayant également pour effet d’en réduire le charme dans sa consommation. Observant que l’habitude et l’excès constituent en eux-mêmes des sources de plaisir, nous nous arrêtons ici en suggérant de proportionner nos excès à l’habitude dont nous conservons pleinement la saveur … fastoche !

Mai 2021 nous offre l’occasion de renouer en toute conscience avec certaines joies dont nous oublierons bientôt qu’elles en sont. Pour accompagner ce bain de festivités conviviales, nous partageons cette nouvelle playlist mensuelle intitulée « Mai, habitude et excès ». »

 

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Avril 2021 : Vénus et Aphrodite, spritz, smoothie et pina colada

27 July 2022
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Avril 2021 : Vénus et Aphrodite, spritz, smoothie et pina colada

Illustration réalisée par Lola Lecoutour


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« Si ce mois d’avril 2021 n’est décidément pas celui de la réouverture de nos chers lieux de convivialité, la discrète célébration du bicentenaire de Charles Baudelaire nous souffle peut-être que notre culture est moins une affaire de lieux que d’ouverture. plumbytes anti-malware key

« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent »
[ … ]
Extrait de « Correspondances », Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire

Une sensibilité à ce qui nous entoure partagée par le poète grecque Ovide qui attribue irrémédiablement « aprilis » (avril) à Aphrodite et Vénus, déesses de la fécondité, de l’amour, du désir, de la beauté et de la nature. Pour d’autres, aprilis découle assez logiquement du verbe latin « aperire » qui signifie « ouvrir » et malwarebytes activation key 2018 nous évoquons avec une actuelle nostalgie l’héritage du mot « apéritif ».
C’est ainsi que notre nouvelle playlist mensuelle s’est nourrie de Vénus et d’Aphrodite aux milles couleurs, parfums et sons qui se répondent dans l’ouverture partagée des uns·es envers les autres, chacun·e à sa façon, spritz, smoothie ou piña colada !  tuneup utilities 2018 crack

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Mars 2021 : Mars, soleil et bagarre

27 July 2022
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Mars 2021 — Mars, soleil et bagarre

Illustration réalisée par Justine Pilmis


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« Le mois de mars a été pendant plusieurs siècles le premier mois de l’année. En référence à la mythologie grecque, Mars est le dieu des guerriers, de la jeunesse et de la violence, dieu de première importance dans la Rome antique en tant que père de Romulus et Rémus, fondateur et protecteur de la cité. À cette époque, il nous a donc semblé judicieux d’associer une nouvelle année au retour des beaux jours et d’y célébrer la possibilité de reprendre la bagarre, au soleil !

Ce choix sémantique révèle-t-il une évolution culturelle où sécuriser ce qui relève de l’idée de domination prend le pas sur l’envie d’entretenir des richesses partageables entre tous ? Pourquoi ne pas avoir choisi powerpoint indir ücretsiz türkçe de nommer autrement le mois annonciateur du printemps ?

Certains économistes bien inspirés ont observé comment les temps de croissance étaient propices à la guerre, et le ralentissement ou la récession, favorables à la paix (cf. Les cycles de Kondratiev). D’un côté, printemps, croissance et guerre, de l’autre, hiver, ralentissement et paix. Pourquoi chercher à opposer ce qui semble cohabiter ou pour le moins naturellement se succéder ? Qu’en serait-il de notre violence intrinsèque si nous avions pris l’habitude de régler nos différents qu’à la fin de l’été ? Ne nous laissant que quelques semaines d’un climat encore clément comme terrain d’expression à nos petites querelles de voisinages, avant que l’hiver ne vienne calmer les esprits. movavi clé d’activation

Quelques siècles d’évolution de notre civilisation ont relayé Mars à la troisième place de l’année solaire qui s’imposera naturellement comme le mois traditionnel des assemblées générales de copropriété.
Ainsi honorons-nous mars en musique avec cette playlist mensuelle intitulée : « Mars, soleil et bagarre ». »